PHYSIQUEMENT :

 

Deziree ne passe pas inaperçue par son physique atypique. De très petite taille, presque aussi petite que si elle était encore une enfant, et particulièrement mince, sa peau est pâle et couverte de tâches de rousseurs sur le corps entier. Ses cheveux, d'un roux lumineux et brillant, sont bouclés, fous, en furie et sauvages, absolument impossibles à coiffer voire même à calmer. Un nez légèrement trop rond pourrait être qualifier de défaut, ainsi que des sourcils particulièrement épais et des yeux d'un noir, foncé, profond, presque inquiétant, tant il est opposé au reste de son phsyique, lumineux.

 

 

PSYCHOLOGIQUEMENT :

 

A première vue, Deziree est une jeune fille discrète et douce. Timide, elle parle peu, garde souvent les yeux baissés vers le sol ou levés vers le ciel. Elle rougit facilement, se mord la lèvre du bat ou se tord les doigts. Pourtant, elle peut également se montrer très espiègle si elle le souhaite, et surtout, très vive, particulièrement lors d'une crise de panique ou d'un cauchemar. Certains diront qu'elle donne l'impression d'être presque attardée, tant elle garde le silence, et tant les mots qui sortent de sa bouche sont naïfs et si peu complexes. L'on pourrait croire entendre un enfant. Mais Deziree est profondément tourmentée, inquiète, terrifiée. Elle n'est pas même certaine d'avoir une quelconque valeur sur terre, elle craint se monde qu'elle ne comprend pas et où il arrive tant de choses étranges, elle craint les gens qui la suivent et qui l'ont traînés en prison. Elle aimerait qu'on l'aime, elle aimerait avoir des parents, ou alors, elle aimerait vivre dans un monde parfait, où tout fini bien, comme dans ces livres. Mais elle n'y croit pas, et c'est là son malheur, c'est là la raison qui l'empêche de rire et de sourire. Accoutumée à la solitude, à l'idée de n'être aimée de personne, elle ne cherche même plus, n'espère plus.

 

 

SON HISTOIRE :

 

C'est l'histoire d'un mangemort, un serpentard, sang-mêlé, et d'une sang-de-bourbe de gryffondor, membre de l'ordre du phoenix. C'est l'histoire d'un homme et d'une femme que tout semblait opposé, et pourtant, c'est une histoire d'amour. A sens unique.

Il existe un sortilège, le Creationem Nativatis, permettant de donner naissance à l'enfant d'une personne décédé, créé autrefois pour les veuves de guerre. Interdit par le ministère sauf dérogation, mais cette loi, Severus Rogue n'en teint pas compte. Et, un an après la disparition du Seigneur des Ténèbres, rongé par les remords et la solitude, il créa l'enfant de la femme qu'il avait toujours aimé et perdu, Lily Evans. La nouvelle fit fureur au ministère. Un homme, un mangemort, ayant donné naissance à l'enfant d'une femme qui n'était pas la sienne, et même son ennemi ? C'était là presque l'équivalent d'un abus, d'un viol. Le mangemort fut traîné en justice. L'on parle de tuer l'enfant, de la "détruire", comme on détruit un objet indésirable. Mais Albus Dumbledore, choqué que l'on puisse punir un enfant pour l'acte de son père, intervint en sa faveur. 

Il fut conclut qu'elle grandirait dans une famille moldue, qu'elle ne saurait jamais rien du monde des sorciers, et que jamais elle ne devait voir son père. Celui-ci obtint de choisir son nom. "Deziree", car il l'avait voulu. Réellement. Mais cela, elle ne le comprit jamais. Elle crut, sa vie entière, que c'était un nom choisi au hasard, presque moqueur. 

Elevée dans une famille d'accueil, elle fut toujours une enfant étrange, différente. Discrète, parlant peu, rêveuse, calme. Elle voyait des choses là où les autres ne voyaient rien, et pour ça, déjà à l'époque, elle avait un peu peur. 

Des choses étranges commencèrent à se produire. Des averces lorsqu'elle était triste, des éclairs lorsqu'elle criait. Des animaux qui lui répondaient. Un jour, des hommes en robe vinrent la chercher, et l'emportèrent. Elle eut droit à un procès, sans personne pour la défendre. Elle entendit les mots "Severus Rogue", "Homonculus", "Magie", "Scandale", "Punition". Puis des êtres, des êtres effrayants, qui traînaient la peur avec eux, l'emportèrent. Elle qui avait pour tout souvenir heureux les pages de ses livres, elle ne savait quel espoir garder. Perdue dans une prison froide et grise, où chaque seconde est un nouveau sanglot, elle ne sait en quoi croire. 

Elle se crut mourir les premiers jours. Puis, dans la cellule voisine, elle aperçut un homme, un homme aux cheveux noirs et bouclés, crasseux. Elle le vit se changer en un loup noir. Elle qui, de tous temps, comprenait mieux que quiconque les animaux, elle comprit qu'il s'agissait de survie. Elle qui avait voulu mourir, elle reprit espoir, elle voulut se battre. Elle ferma les yeux, et imagina qu'elle devenait un animal. Et, là où certains nécessitent dix ans de travail, il lui aura fallu vingt minutes pour devenir une animagus. 

 

SES POUVOIRS :

 

Même pour une sorcière, Deziree est très différente. C'est une "homonculus", un être artificiel. Ses pouvoirs diffèrent grandement de ceux des autres sorciers. Entre autre, il est inutile de lui mettre une baguette entre les mains. Même si on lui en donnerait une pour la forme, jamais elle ne lui servirait. De plus, elle est incapable d'utiliser un sortilège en prononçant l'incantation. En quelques sortes, l'on peut dire qu'est facile pour Deziree ce qui est compliqué pour les autres sorciers. Les sortilège informulés sont un jeu d'enfant, la métamorphose fut facile, déclencher des tempêtes, briser des vitres, en quelques secondes, et sans le moindre contrôle.

Certains sorciers ont tendance à penser que les Homonculus ne sont pas égaux aux autres sorciers, qu'ils sont moins puissants, qu'ils sont moins intelligents... En somme, que ce sont des hybrides. Inférieurs.